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Vers l'infiniment grand

Nous vivons sur une planète tellurique, c'est à dire une immense boule de matière dont une partie au moins est solide (ce qui se trouve sous nos pieds), et constitué d'éléments parmi les plus lourds qui soient.

La terre est donc un globe de plus de 6000 kilomètres de rayon.

C'est la force gravitationnelle qui fait que la terre nous attire, et que nous avons un poids. La force gravitationnelle fait que tous les corps dans l'espace s'attirent.

La terre a par exemple un satellite naturel : la lune. Elle s'est sans doute formée il y a longtemps lors du choc entre la terre de l'époque et un objet de la taille de mars. Il en est résulté notre planète et la lune, crée par la matière éjectée dans le choc. C'est pour cela que la composition de la lune est très proche de celle de la terre. A l'époque, il n'y avait pas de vie sur terre.

La lune nous présente toujours la même face, ce qui est tout de même remarquable. Cela s'explique très bien, par des effets de gravitation entre la terre et la lune. D'ailleurs, la terre ralentit son rythme de rotation tout doucement à cause de ces effets, pour un jour très très très lointain peut-être, montrer toujours la même face à la lune. La lune serait alors pour nous immobile dans le ciel, et visible de la moitié du globe seulement. Le jour durerait plusieurs de nos jours actuels.

Un satellite, comme la lune, est un objet qui tombe vers la terre, mais qui la rate constamment : c'est donc la force de gravitation qui explique que le satellite voie sa trajectoire courbée vers la terre. Il est prisonnier de l'attraction de la terre, sans pour autant tomber dessus. La théorie qui décrit le mieux l'attraction gravitationnelle est la relativité générale.

La terre elle-même est un satellite du soleil, et elle n'est pas la seule. On recense huit planètes autour du soleil, dont les telluriques, les plus proches du soleil, et qui ont une surface solide, et les géantes gazeuses, plus éloignées, et dont le noyau est au mieux liquide. La nuit, on voit ces planètes dans le ciel : ce sont les plus brillantes des "étoiles" visibles, comme l'étoile du berger (vénus). Il faut se dire que ce sont comme des lunes qu'on verrait de très loin...et non pas des étoiles. Elles sont un peu comme des miroirs et nous renvoient la lumière du soleil.

Le soleil est une boule de gaz extrêmement chauds. Il brûle, c'est à dire qu'il est le siège de réactions nucléaires productrices d'énergie. C'est une étoile parmis d'autres, plutôt petite, même.

Le soleil lui-même fait partie d'un ensemble d'étoiles appellé voie lactée : il s'agit d'une galaxie spirale. Le soleil est en banlieue de cette galaxie. Les nuits particulièrement claires, et sans lune, on peut distinguer dans le ciel une grande bande blanche qui le traverse : c'est la voie lactée, et cette tache blanche est dûe à la densité importante d'étoiles dans cette direction.

Les galaxies sont elles-mêmes organisées en amas, et les amas en super-amas. Et on s'est aperçu que les galaxies s'éloignaient les unes des autres rapidement. En inversant alors l'idée, cela signifie qu'il y a environ 15 milliards d'années, la matière qui compose l'univers devait tenir dans un espace bien plus petit qu'aujourd'hui. L'univers semble en effet avoir commencé dans une grande explosion : le big bang.